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Vie Pratique

Conséquence des violences des milices séparatistes: les enfants venus à Dschang survivent de petits métiers

Alors que la rentrée s’est déroulé en septembre, la situation scolaire dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest reste préoccupante à cause du terrorisme “ambazonien”. De ce fait, afin de pouvoir poursuivre leurs études, 38 élèves déplacés par la crise se sont retrouvés au Lycée de Dshang. Jean Claude Atem Nde explique ainsi: « Ici au lycée classique nous avons reçu 38 dossiers des élèves déplacés. Les élèves sont répartis dans les classes de la cinquième en Terminale. Et nous les avons tous retenus parce que le rôle de l’école c’est de socialiser et d’éduquer. Nous avons donc offert la chance à ces enfants de pouvoir s’inscrire et fréquenter ». Cependant ces enfants vivent dans des conditions extrêmement précaire. Le proviseur ajoute donc: « On note aussi une situation de précarité auprès de ces enfants qui pour la plupart ont des difficultés de paiement des frais de scolarité ou d’examen. Parfois ils font le porte à porte pour solliciter l’aide quel que soit la nature. Parfois ces enfants sont obligés de sacrifier leur week-end et leur temps de lecture pour des chantiers de maçonnerie, des laveries et autres petits métiers pour essayer de payer leurs chambres et leur ration alimentaire ».

Afin de permettre à ces jeunes de garder un cadre relativement stable en attendant la fin des violences, des familles s’organisent, comme le rappelle M. Atem Nde: « Ces enfants sont dans des familles d’accueil. D’autres se battent en location et deviennent des étudiants avant même l’obtention de leur baccalauréat. C‘est une situation qui nous met dans un choc. Nous ne pouvons qu’espérer que le dénouement de cette crise survienne rapidement et que ces enfants retrouvent leur confort ».

La station Radio Balafon a pu interroger un des élèves qui explique sa situation: « Je suis originaire du département de Lebialem dans le Sud-ouest. Je fréquente au lycée classique de Dschang depuis le début de cette rentrée scolaire. Avant nous on fréquentait et on pratiquait l’agriculture comme le cacao, les ignames. C’est ce qui nous permettait de faire les petites économies. A cause de cette crise nous avons tout abandonné. Et c‘est vraiment difficile pour nous ».

Selon les données fournies par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha), on estime que 160 000 personnes ont été déplacé de leur ville afin de s’éloigner des zones de combats. Le bureau a pu débloquer pour trois mois un plan d’urgence de 15, 2 millions de dollars (soit 8, 537 milliards de francs CFA).

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