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Psychologie Vie Pratique

Le décès de ma petite soeur

Dans ma famille, nous avons beaucoup de chance. Nous nous entendons tous très bien, nous n’avons jamais manqué de rien et nous avons une santé de fer ! Aussi, mes parents, après 25 ans de mariage, sont toujours aussi fous amoureux l’un de l’autre. Nous sommes donc ce qu’on peut appeler une famille rêvée. Enfin, ça, c’était le cas jusqu’à ce qu’un drame nous frappe. En juin dernier, ma petite sœur Leïla s’est fait renverser par une voiture à la sortie de l’école. Elle est morte sur le coup.

Le jour où elle nous a quittés

Le jour de ses obsèques a été l’un des pires jours de ma vie. Son inhumation musulman arras, particulièrement, restera à jamais gravée dans ma mémoire. Mais bien que ces moments aient été terriblement douloureux, je dirais que le pire jour de ma vie a été celui de sa mort. 

Depuis quelques mois, mes parents l’autorisaient à rentrer seule de l’école pour la préparer à son entrée au collège. À 11 ans, ils pensaient qu’elle était assez grande pour apprendre à être plus autonome. Tout se passait très bien, jusqu’à ce mardi tragique où elle a perdu la vie. Selon les différents témoignages que nous avons pu recueillir, ma petite sœur avait pris soin de traverser au passage piéton lorsque le fait était vert. Malheureusement, toutes ses précautions n’ont pas suffi. La voiture qui l’a renversée a grillé un feu rouge et est arrivée à toute allure, fonçant droit sur elle. 

C’est l’école qui a immédiatement appelé mes parents pour leur apprendre la terrible nouvelle. J’étais avec eux lorsque c’est arrivé. Je n’oublierai jamais cet appel. À partir de ce moment-là, nos mondes se sont effondrés.

Un deuil qui ne finira jamais

Ses obsèques se sont déroulées sans encombre. Les pompes funèbres musulmanes qui se sont occupées de Leïla ont fait un travail incroyable. Elles ont été une véritable épaule sur laquelle nous avons pu nous reposer. Nous avons également été rassurés de voir que tous les rites funéraires musulmans avaient été respectés. Malheureusement, cela ne fait pas tout.

Désormais, notre vie à Arras n’est plus ce qu’elle est. Leïla était notre petit rayon de soleil quotidien, toujours de bonne humeur et très aimante. 6 mois après le drame, elle nous manque toujours autant. Mes parents essaient tant bien que mal de faire bonne figure devant moi, mais je sais qu’il n’en est rien.

De mon côté, le deuil est également très difficile. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à elle. J’ai l’impression qu’elle est toujours auprès de moi. Quand je m’endors le soir, je sens encore son odeur vanillée et je rêve souvent d’elle. Malgré le fait que nous avons dû assister à son enterrement, mon cerveau n’accepte pas le fait qu’elle ne soit plus là. 

Tu me manqueras toujours. Je t’aime à l’infini, Leïla.

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